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Politique

Ve République : le tout premier "Exécutif" porté sur les fonts baptismaux…

Le palais de la Présidence de la République

Au pas de course  ! Quarante-huit (48) heures après son "intronisation" en qualité de président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema a complété le nouvel Exécutif, le tout premier de l'ère de la Ve République gabonaise. C'est dire la volonté du nouveau chef de l'État d'aller vite.

Annoncée dès le début de la matinée, la communication importante du secrétaire général de la présidence de la République, Guy Rossatanga-Rignault, a finalement été faite en milieu de journée.

Sur un ton solennel, ce dernier a annoncé par voie de presse la nomination du Dr Séraphin Moundounga, ancien président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), au poste de vice-président de la République. Dans ces nouvelles charges, le "natif de Moabi" est désormais soumis à certaines restrictions, comme l'indique l'article 49 de la Constitution gabonaise. Lequel dispose : "Les fonctions de vice-président de la République sont incompatibles avec l'exercice de toute autre fonction publique et activité privée à caractère lucratif ". À en croire l'article 50 de la Loi fondamentale, avant son entrée en fonction, Séraphin Moundounga devra prêter serment.

Concrètement le vice-président de la République assiste le premier magistrat gabonais. À ce sujet, l'article 51 de la "Mère des lois" stipule : "Le vice-président de la République supplée le président de la République dans les fonctions que celui-ci lui délègue". L'alinéa suivant ajoute : "Le vice-président de la République, sur habilitation expresse du président de la République, peut présider le Conseil des ministres avec un ordre du jour précis…".

Toujours dans la journée d'hier, une heure après sa première apparition sur le petit écran, Guy Rossatanga-Rignault est revenu. Cette fois pour annoncer la nomination d'Alexandre Barro Chambrier comme vice-président du gouvernement. Le président du Rassemblement pour la Patrie et la modernité (RPM) devra "(...) assurer la coordination de l'action gouvernementale", confère l'article 69 de la Constitution gabonaise.

Durant sa dernière apparition le "patron de l'administration" du Palais du bord de mer a divulgué la composition du reste des membres du gouvernement. Une équipe de trente (30) membres.

Tout comme le vice-président de la République, les membres du gouvernement doivent prêter serment devant le président de la République, en présence des juges constitutionnels. Tel que prévu par l'article 72 du "bréviaire de la République gabonaise", les titulaires des portefeuilles ministériels prononceront à tour de rôle la formule ci-après : "Je jure de respecter la Constitution et l'État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l'égard du chef de l'État, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations dont j'aurai eu connaissance dans l'exercice de celle-ci".

Maintenant que le nouvel Exécutif est pourvu, les promus, au regard des attentes du numéro un gabonais, devront se mettre immédiatement au travail.

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