Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, également chef du gouvernement, a dévoilé la composition de son premier cabinet sous la 5e République par le biais du SG de la présidence. Un exécutif marqué par l’alliance entre figures d’expérience, technocrates reconnus et nouveaux visages politiques. Deux vice-présidences sont créées, incarnées par Séraphin Moundounga et Alexandre Barro Chambrier, pour structurer l’action gouvernementale.
Dans un climat politique en pleine recomposition, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé ce lundi la formation du tout premier gouvernement de la 5e République gabonaise. Se posant en chef de gouvernement, le chef de l’État s’entoure d’une équipe élargie, au sein de laquelle les vice-présidences jouent un rôle central. Séraphin Moundounga devient Vice-Président de la République, tandis qu’Alexandre Barro Chambrier est nommé Vice-Président en charge du gouvernement, une fonction inédite visant à coordonner l’exécution de la politique nationale.
Parmi les ministres d’État, Henri-Claude Oyima hérite du portefeuille stratégique de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, avec une mission particulière de lutte contre la vie chère. L’éducation est conservée par Camélia Ntoutoum-Leclercq, tandis qu’Ulrich Manfoumbi Manfoumbi prend en main les Transports et la Logistique, deux secteurs clés pour la relance.
La Défense est à nouveau confiée à Brigitte Onkanowa, figure féminine forte du nouveau gouvernement, aux côtés de Régis Onanga Ndiaye (Affaires étrangères) et d’Hermann Immongault (Intérieur et Décentralisation). La Justice, quant à elle, revient à Séraphin Akure Davain, chargé aussi des droits humains.
Dans une volonté de prioriser les besoins sociaux, Philippe Tonangoye (Eau et Énergie), Adrien Mougougou (Santé), Ludovic Megne (Logement), et Nadine Awanang (Affaires sociales) devront traduire les promesses du Président en actions concrètes.
À noter également, l’entrée au gouvernement de plusieurs personnalités issues de la société civile, du monde académique ou du secteur privé, à l’image de Mays Mouissi (Environnement), Laurence Ndong (Pêche et Économie bleue), ou encore Patrick Barbera-Isaac (Travail).
Ce nouveau gouvernement, fort de plus de 35 membres, incarne la volonté d’un équilibre entre compétence technique, enracinement politique et renouvellement générationnel. Une architecture inédite qui sera attendue sur sa capacité à transformer l’espoir suscité par la transition en actions durables
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