Timing parfait, argueront sans nul doute les défenseurs du nouveau régime. Une issue prévisible et sans surprise, peuvent rétorquer ses pourfendeurs. Dans tous les cas, l'assemblée générale constitutive de l'appareil politique de Brice Clotaire Oligui Nguema se tient, aujourd'hui, "débarrassée d'un caillou dans la chaussure". Où presque !
Et pour cause, la Cour constitutionnelle, saisie pour avis par Jean-François Ndongou, président de l'Assemblée nationale de Transition, vient de trancher dans le vif un débat qui aura perduré pas moins de vingt (20) jours. À savoir celui autorisant Brice Clotaire Oligui Nguema – élu à la magistrature suprême en qualité d'indépendant – à porter sur les fonts baptismaux une formation politique ou pas.
Après examen dans le fond de la requête, les juges constitutionnels ont donc décidé que du point de vue de la loi, rien ne pourrait contrarier cette ambition du chef de l'État à disposer d'une chapelle politique.
En témoigne l'article 4 de la- dite décision. Lequel stipule : "Les dispositions de l'alinéa 3 de l'article 82 de la loi or- ganique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République gabonaise n'interdisent pas au président d de la République élu en qualité d'indépendant de créer un parti politique".
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