Lors d'une séance à l'Assemblée nationale, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, a présenté deux textes cruciaux pour le développement économique et la sécurité des données au Gabon.
Hier, à l'Assemblée nationale, le ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration sous-régionale et des Gabonais de l'Étranger, Michel Régis Onanga Ndiaye, a défendu deux textes importants devant la Commission des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de la défense nationale et de l'intégration régionale. Le premier texte concerne un accord sur le service des transports aériens entre le Gabon et les Émirats Arabes unis, signé le 11 avril 2018 à Abu-Dhabi.
Le ministre a souligné l'importance de cet accord pour le développement économique du Gabon. "En ratifiant ce texte, les deux États reconnaissent que des services aériens internationaux efficaces et compétitifs améliorent le développement économique, le commerce, le tourisme, l'investissement et le bien-être des populations", a-t-il déclaré. Il a également mis en avant la nécessité de garantir un haut niveau de sûreté et de sécurité dans le transport aérien international, face aux menaces croissantes qui pèsent sur la sécurité de l'aviation civile.
Le second texte défendu par Onanga Ndiaye porte sur la Convention de l'union africaine relative à la cybersécurité et à la protection des données personnelles, connue sous le nom de Convention de Malabo, adoptée le 27 juin 2014 en Guinée équatoriale. "Cette loi vise le renforcement et l'harmonisation des législations actuelles des États membres et des Communautés économiques régionales en matière de technologie de l'information et de la communication (TIC)", a-t-il expliqué. Selon lui, la ratification de cette convention permettra de sensibiliser les citoyens aux enjeux liés à l'utilisation abusive des réseaux sociaux et d'encourager une meilleure implication des acteurs nationaux dans la lutte contre la cybercriminalité.
Ces initiatives témoignent de l'engagement du Gabon à renforcer sa position sur la scène internationale, tout en s'assurant que ses citoyens bénéficient d'un cadre légal solide pour naviguer dans un monde numérique de plus en plus complexe. La ratification de ces textes pourrait marquer un tournant dans la politique étrangère gabonaise, visant à améliorer les relations internationales tout en protégeant les droits fondamentaux des Gabonais.