Tragédie à Mandji : un drame familial aux conséquences mortelles

Dans la commune de Mandji, un homme est accusé d'avoir causé la mort d'une fillette de 2 ans, révélant ainsi un drame inhumain au sein d'une famille déjà éprouvée. Retour sur les événements tragiques survenus dans la nuit du 7 au 8 décembre.

C'est un fait divers qui suscite l'indignation et la tristesse dans la province de la Ngounié. Mathieu Nzue Ella, prestataire à Olam-Palm, est mis en cause dans la mort tragique de la petite DLMS, âgée de seulement deux ans. Les événements se sont déroulés dans la nuit du 7 au 8 décembre sur le site de Pangani. Les premières informations révèlent que la fillette aurait été victime de violences inouïes de la part de son beau-père.

Selon des sources proches de l'enquête, Nzue Ella aurait prétendu que la petite souffrait de fortes fièvres et aurait tenté de lui administrer un traitement. Toutefois, les constatations effectuées par la gendarmerie jettent un doute sur ses déclarations. En examinant le corps de l'enfant, les autorités découvrent des indices troublants : des traces de mousse aux narines, un bleu sous l'arcade sourcilière et une blessure à la lèvre inférieure.

La situation se complique lorsque le frère de la victime témoigne avoir été témoin des coups portés à sa sœur. Selon ses dires, Mathieu Nzue Ella l'aurait frappée avec un détendeur après qu'elle a eu un accident dans le salon. Une colère démesurée aurait conduit l'homme à s'en prendre à la fillette, déjà affaiblie par une anémie. 

Les événements prennent une tournure tragique lorsque la petite DLMS, après avoir été frappée, tente de fuir la douleur en se dirigeant vers sa chambre, où elle s'effondre sur son lit. Malgré les efforts pour la sauver, elle rendra l'âme, laissant une famille dévastée.

Présenté devant le procureur de Mouila, Nzue Ella a été placé sous mandat de dépôt le 13 décembre, accusé de coups et blessures ayant entraîné la mort. Ce drame soulève des questions profondes sur la violence domestique et la protection des enfants dans des contextes familiaux fragiles. Les habitants de Mandji, choqués, réclament justice pour la petite victime et espèrent que de telles tragédies ne se reproduiront plus.