Dans le cadre de sa mission de garantir la sûreté des installations aéroportuaires, l'Office national de sûreté et facilitation des aéroports du Gabon (Onsfag) a tenu, la semaine dernière, des réunions cruciales à la mairie d'Oyem. Présidées par le colonel Justin Andouka, ces assises ont rassemblé les comités locaux de sûreté et de facilitation de l'aéroport d'Ewormekok, pour la première fois depuis l'établissement de la délégation de l'Onsfag dans cette région.
Ce rendez-vous avait un caractère pédagogique, visant à sensibiliser les différentes entités étatiques sur les enjeux liés à la sûreté de l'aviation civile. Le colonel Andouka a souligné l'importance d'une coopération efficace entre les divers acteurs concernés, car la sécurité aérienne est une responsabilité collective.
Face à la menace des actes illicites qui pèsent sur l'aviation, la mise en œuvre des mesures de sûreté à l'aéroport d'Oyem est devenue une priorité stratégique. Ce dernier, situé en zone frontalière, doit atteindre un niveau de sécurité équivalent à celui de l'aéroport international de Libreville. Le colonel a insisté sur la nécessité de minimiser les risques, afin d'assurer la sécurité des vols, des installations et du personnel aéronautique.
Les autorités de la Transition au Gabon ont manifesté leur ferme engagement à moderniser tous les aéroports du pays. L'objectif est clair : garantir aux passagers des conditions de voyage optimales, en renforçant les normes de sûreté. Grâce à ces initiatives, l'Onsfag espère non seulement protéger les infrastructures, mais également rassurer les usagers de l'aviation civile, un enjeu crucial pour le développement du secteur aérien gabonais.