Présidentielle / Ogooué-Maritime : Iloko Boussengui exhorte la jeunesse "à ne pas se faire manipuler"

Enfin un candidat à la présidentielle dans la province de l'Ogooué-Maritime. Hier, Stéphane Germain Iloko Boussengui dit “IBS” a communié avec une assistance, essentiellement composée de jeunes.

Après les prestations artistiques dont celle de la très célèbre "Ma Koma", l'ancien sociétaire de l'équipe de football de l'AS Sogara (formation de la société gabonaise de raffinerie éponyme), ''IBS'' s’est d'entrée rappelé au bon souvenir de son attachement à cette partie du pays.

Sans détour, il a orienté sa communication en direction de la jeunesse. “Je dois devoir à la jeunesse de Port-Gentil. Parce que Port-Gentil c'est le poumon du développement de notre pays”, a-t-il assuré. Avant de promettre le désenclavement d'une partie de cette province. "(...) Votez-moi parce que je vais faire la route Gamba-Port-Gentil", a-t-il juré.

Se présentant comme un démocrate, il a exhorté les jeunes à ne pas descendre dans la rue en cas de défaite. “Si je ne suis pas élu, je vous demande de ne pas descendre dans la rue", a-t-il martelé. Car pour lui, trop souvent la jeunesse a été instrumentalisée par les acteurs politiques pour accomplir de sales besognes.

Égal à lui-même, il a tiré à boulets rouges sur ses anciens camarades du Parti démocratique gabonais (PDG). "Ce n'est pas normal que le PDG qui a été chassé du pouvoir par le CTRI soutienne aujourd'hui le CTRI ", s'est-il offusqué. Une allusion à peine voilée à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema. Avant de renchérir : "Le PDG c'est l'ennemi de Port-Gentil. C'est un groupe de mafieux, de bandits…" Médecin de carrière, il ambitionne de guérir le Gabon. Et surtout de ne pas s’éterniser au pouvoir. “Je vous demande de voter pour moi. Car je ne vais rester que 7 ans au pouvoir", jure-t-il. Ancien gardien de but, Iloko Boussengui compte relancer le championnat scolaire. Tout en conseillant à la jeunesse de s'adonner aux études. Toutefois, il invite celle-ci à faire le bon choix.

“Prenez les tee-shirts, prenez les 5 000 FCFA. Mais ne votez pas pour quelqu'un qui ne veut pas travailler pour vous. Moi je veux travailler pour vous”, a-t-il clamé. En outre, en cas de victoire, il a promis de ranger aux calendes grecques la nouvelle Loi fondamentale ainsi que le Code électoral. Deux mauvais textes à ses yeux.