L'Union sportive de Bitam (USB) est en proie à de graves difficultés financières, malgré une subvention de 73 millions. Les joueurs, privés de salaire, se mettent en grève, tandis que le président cherche des solutions d'urgence.
L'Union sportive de Bitam (USB) traverse une tempête sans précédent. Malgré les 73 millions de francs de subventions récemment accordées par des opérateurs pétroliers, les caisses du club sont désespérément vides après seulement quatre journées de National-Foot 1. Cette situation alarmante a conduit les joueurs à un mouvement de grève, ne percevant aucun kopeck de leur salaire.
Face à cette crise, le président Bienvenu Obiang Essono a convoqué, à Libreville, les membres du Comité exécutif pour faire la lumière sur cette situation qui entache la réputation du club, affectueusement surnommé "l'enfant du peuple". L'urgence de la situation a poussé les responsables à envisager un "ambitieux" plan Marshall et à lancer un appel à contributions publiques pour rassembler 13 millions de francs. Cette somme est primordial pour régler les 8 millions nécessaires au paiement des salaires de novembre et à la préparation des prochaines rencontres du championnat.
Cependant, cette initiative soulève des questions. Que se passera-t-il si cet appel tombe dans l'oubli ? La recherche de fonds dans l'urgence est souvent perçue comme un bricolage, une solution temporaire loin d'un projet solide et pérenne. Le club, qui a tant fait pour le football local, mérite un soutien structuré et des solutions durables.
Il est impératif que les acteurs du sport, les fans et la communauté se mobilisent pour éviter que l'USB ne disparaisse. La pérennité du club ne peut reposer uniquement sur des initiatives ponctuelles. Un véritable projet de développement et une gestion rigoureuse des finances sont nécessaires pour assurer un avenir stable et prospère à l'Union sportive de Bitam.