Cofondatrice de l'ONG "Jeunesse Encadrée" (JE) et par ailleurs conseiller d'orientation-psychologue, Violène Asselabore Ntoutoume a lancé, il y a peu, un appel aux parents à propos des violences observées en milieu scolaire.
"C'est avec le coeur d'une mère, la responsabilité d'une éducatrice et une conviction profonde que je pense qu'ensemble nous pouvons inverser la tendance de la violence en milieu scolaire. Elle se manifeste à travers les insultes, les bagarres, le harcèlement, l'usage d'armes blanches, les agressions physiques sur les enseignants ou des camarades. C'est un phénomène alarmant qui attriste notre société", a-t-elle lancé, l'air très préoccupé.
Pour elle, cette violence, devenue un fléau en milieu scolaire, voire une préoccupation majeure, n'est pas pour autant une fatalité. Voilà pourquoi son ONG lance un signal d'alarme, un appel à la conscience collective, particulièrement aux parents, afin de prévenir cet état de fait, entendu, a-telle ajouté, que "l'éducation commence à la maison".
En bonne chrétienne, elle a repris un passage de la Bible : Proverbes 22, Verset 6 qui dit : "Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre et lorsqu'il sera vieux, il ne s'en détournera pas".
"Un enfant violent aujourd'hui peut devenir un adulte dangereux demain. Un enfant aimé, écouté et valorisé peut devenir, quant à lui, un leader, un bâtisseur. La réponse des parents face à la violence doit être éducative, préventive, affective et collective", a-t-elle conclu.
L'ONG “JE” est une plateforme née pour accompagner des jeunes et des familles avec pour ambition de leur redonner leur dignité à travers, entre autres, des sensibilisations.
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