Notre capitale économique souffre d'un mal silencieux mais réel : l'absence de toilettes publiques au centre-ville. Une situation qui suscite de plus en plus de plaintes parmi les habitants confrontés à un manque criant d'une structure essentielle pour des besoins physiologiques.
Face à ce vide, certains n'ont d'autre choix que de se tourner vers des solutions de fortune, au mépris de l'hygiène, de la santé publique et même de la décence. "Il m'est déjà arrivé de quitter précipitamment la file dans une administration, juste pour chercher un endroit discret où me soulager. C'est honteux qu'une ville comme Port-Gentil ne pense pas à ça", témoigne une usagère dénonçant l'inaction de la municipalité.
"J'ai vu des enfants se soulager derrière un conteneur, faute de mieux. On ne peut pas continuer comme ça, surtout dans un centre-ville", s'indigne Guy, habitant du Quartier-Sud.
En l'absence de toilettes publiques, ce sont des établissements privés, restaurants, bars, etc. qui sont sollicités. Certains établissements installent même des panneaux interdisant l'accès aux toilettes à toute personne extérieure. Il y a risque d'épidémie. En période de forte chaleur, l'urine et les excréments abandonnés dans les recoins dégagent des odeurs nauséabondes et favorisent la prolifération de bactéries. La situation est d'autant plus préoccupante que Port-Gentil aspire à renforcer son attractivité touristique et à améliorer son cadre de vie.
Face à cette situation qui perdure, que les autorités municipales prennent des mesures concrètes.
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