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Politique

Parlement : une seconde session ordinaire à multiples enjeux

Parlement : une seconde session ordinaire à multiples enjeux

Ouverte lundi dernier, la seconde session ordinaire du Parlement, dite budgétaire, revêt de l'avis de nombreux parlementaires des enjeux multiples. Outre l'examen du projet de loi de finances 2025, ils vont également se pencher sur les projets de loi de finances rectificative 2024 et de Règlement, gestion 2022.

Une activité traditionnelle à laquelle sera accolé l'examen du projet de la nouvelle Constitution dont une copie a été remise au chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, par la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa, samedi dernier. Autant dire que l'agenda législatif s'annonce des plus fournis vu qu'à côté de tout cela, de nombreux autres textes seront soumis à l'approbation des députés et sénateurs.

Que peuvent espérer les Gabonais et Gabonaises de leurs parlementaires ? Qu'ils jouent pleinement leur partition en tenant compte des intérêts des populations et ceux supérieurs de la Nation. Laquelle, avec l'organisation à venir du référendum, aborde la dernière ligne droite devant mener au retour de l'ordre constitutionnel normal au terme d'élections censées se tenir, si l'on s'en tient au chronogramme de la Transition, en août prochain.

Comme qui dirait, députés et sénateurs se devront être très regardants. Tout particulièrement, au moment de l'examen du projet de Constitution en usant, du mieux possible, de leurs prérogatives d'amendement. En élaguant, avec lucidité et sans passion, toute disposition qui pourrait paraître arbitraire.

Car, dans une certaine mesure, il leur revient de faire en sorte que le texte qui sera prochainement soumis à l'approbation des Gabonais et Gabonaises soit le moins polémique possible. Avec ceci que le prochain budget devra prendre en compte les aspirations les plus profondes des populations.

Histoire de parer à l'urgence sociale et de maintenir la dynamique positive insufflée depuis plus d'un an par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

 

J.K.M

Libreville/Gabon

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