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Affaire Opiangah/Zeng/Washington : la Justice au centre d'une drôle d’histoire

Affaire Opiangah/Zeng/Washington : la Justice au centre d'une drôle d’histoire

Personne, depuis que l'homme d'affaires Hervé Patrick Opiangah a porté plainte, pour diffamation, contre les activistes Stéphane Zeng et Landry Washington, ne souhaite être à la place des juges qui ont été désignés pour clarifier cette histoire.

Suite à la saisie du tribunal, tout est allé très vite. Un mandat d'arrêt a été émis contre les deux hommes, leurs passeports ont été arrachés, Landry Washington a été placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville et finalement poussé vers la sortie quelques heures plus tard d'après ses dires au cours d'une vidéo. En bref, il fallait avoir un bon forfait internet pour suivre les premiers épisodes de cette histoire.

Et les internautes dans tout ça ? Nul besoin de les forcer pour qu'ils livrent leurs analyses. Et elles sont assez savoureuses, il faut bien l'admettre. Ainsi, beaucoup se demandent si la Justice sera vraiment un jour indépendante au Gabon. Car un grand nombre de personnes a cru voir, dans cette sortie expresse, "la main du Palais présidentiel".

" Landry Amiang Washington incarcéré à Sans Famille après le mandat d’arrêt, mais libéré sous ordre express du Palais ? ", s'est demandé Le petit journal gabonais.

Pour Digital News, aucun ordre ne serait venu du Palais. Il se fonde sur les propos de Landry Washington pour dire que c'est une procédure normale. "Dans une atmosphère minée par des tensions autour de l’indépendance du système judiciaire, l’activiste Landry Amiang Washington a dénoncé des irrégularités dans sa récente arrestation. Incarcéré mardi après-midi à la prison centrale de Libreville, il a été libéré le lendemain grâce à l’intervention des autorités pénitentiaires, dénonçant un ensemble de violations de procédure qu’il considère comme une atteinte grave à la justice. Il faut dire que toute instruction obéit à des procédures régies par les dispositions en vigueur. Selon l’activiste celles-ci n’auraient pas été respectées", avance ce média.

De son côté, Diane n'est pas tendre avec les magistrats. " Si les choses se sont réellement passées comme Landry le dit, j'ai seulement pitié pour les magistrats qui ont soutenu cette procédure".

Info241 rapporte : " il (Washington) soutient que des " mains noires " sont à l’oeuvre pour saboter la transition politique en cours dans le pays ". Il y aura forcément d'autres épisodes tout aussi croustillants.

 

Serge A. MOUSSADJI

Libreville/Gabon

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