Les enjeux du libre-échange continental étaient au cœur d'une rencontre tenue le 14 mai 2025 à Libreville. Organisés par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), en partenariat avec le Centre pour l’intégration régionale en Afrique (CRIA) et bien d'autres, les travaux de ladite rencontre visaient à soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
C’est la ministre de l'Entrepreneuriat, des Petites et moyennes entreprises (PME/PMI) Zenaba Chaning Gninga, qui a ouvert les travaux. Dans son allocution d’ouverture, le membre du gouvernement a rappelé l’importance stratégique de la Zlecaf, qualifiée de "l’une des initiatives les plus ambitieuses de notre temps".
Réunis autour du thème : "Favoriser la liaison entre les marchés anglophones et francophones par la facilitation du commerce, les partenariats de PME et les chaînes de valeur de la Zlecaf ", les participants auront l'occasion d'échanger pendant trois jours sur les défis et les opportunités liés à cette initiative continentale.
Aujourd’hui, les échanges commerciaux entre pays africains ne représentent que 17 % du commerce total du continent. Un chiffre largement inférieur à celui observé en Europe ou en Asie.
"Une fois pleinement opérationnelle, la Zlecaf devrait permettre de lever ces barrières, en facilitant la libre circulation des biens et des services sur l’ensemble du continent", a indiqué Emmanuel M'Barga, conseiller régional de la Zlecaf
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