Le ministre des Travaux publics et de la Construction, Edgard Moukoumbi, est descendu sur le terrain samedi dernier. Objectif : se faire une idée de la situation des chantiers initiés par le régime déchu, dans le cadre de la deuxième phase du programme des voiries urbaines de Libreville, Akanda et Owendo. Mais aussi ceux engagés sous la Transition, dans ces trois communes. Pour un total d'environ 50 km.
Objectivement, il s'est dégagé un double sentiment, contradictoire, à l'issue de cette visite du membre du gouvernement. D'une part, la satisfaction par rapport à l'évolution de certains projets, notamment ceux octroyés à l'entreprise Consortium international des travaux publics (CITP), qui en a déjà livré quelques-uns. D'autre part, une contrariété due au fait que d'autres chantiers connaissent un ralentissement ou sont à l'arrêt pour, a-t-on appris, un problème de financement.
Une préoccupation à laquelle il est essentiel de trouver une réponse idoine, à l'effet de relancer les travaux à l'abandon et accélérer le rythme de ceux qui connaissent une décélération. "Ce sont les travaux de l'État, il faut régler les difficultés qui freinent leur bonne exécution. De même, sur le plan purement technique, il faut impérativement corriger ce qui le nécessite, car des chantiers ont été exécutés sans contrôle" a souligné Edgard Moukoumbi.
Cette visite a donc permis de rassurer, non seulement les populations quant à la poursuite de tous les projets jusqu'à leur terme, mais aussi les entreprises adjudicataires de ce que les autorités mettent tout en œuvre pour lever les obstacles sur chacun des projet en cours d'exécution. Y compris les urgences, notamment le projet de désenclavement de la zone Amissa à Angondjé.
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