Il y a un peu plus d'une semaine, le Complexe technologique d'Owendo (CTO) a été le théâtre d'un mouvement de colère qui a dégénéré en violences. Les élèves, frustrés par le retard dans le versement de leurs bourses, ont engagé des actions destructrices, touchant tant les biens publics que privés. Face à cette situation alarmante, Camélia Ntoutoume-Leclercq, ministre d'État en charge de l'Éducation nationale, a annoncé la suspension des cours du jeudi 13 février au lundi 17, afin de prévenir de nouveaux incidents.
Le CTO, qui abrite le lycée technique national Omar-Bongo (LTNOB) et l'Institut technologique d'Owendo (ITO), est donc fermé durant tout le week-end. La décision de la tutelle vise à empêcher les violences attribuées non seulement aux élèves, mais aussi à des individus cagoulés utilisant les uniformes scolaires pour semer le trouble. Le gouvernement a ainsi décidé de suspendre les cours en attendant l'instauration d'une police scolaire efficace et d'un cordon sécuritaire solide.
Les revendications des élèves sont claires : ils exigent le paiement de leurs bourses, le retour des bus de transport scolaire, ainsi que la construction de lieux d'aisance décents. Bien que la ministre ait récemment promis que les bourses seraient versées prochainement, les élèves demeurent sceptiques et insatisfaits. Ils attendent des réponses tangibles de la part des autorités compétentes.
La réouverture du Complexe est prévue pour le lundi 17 février 2025. Toutefois, cette pause dans les cours ne garantit pas la paix si les préoccupations des apprenants restent sans réponse. La question se pose : si aucune mesure n'est prise pour résoudre ces problèmes, les mêmes causes ne risquent-elles pas de produire les mêmes effets ? La communauté éducative, ainsi que les responsables, doivent agir rapidement pour éviter une escalade des tensions et restaurer un climat serein propice à l'apprentissage.
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