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Politique

Gabon : quand la politique étouffe la démocratie 

ACBBN. © DR

ACBBN face aux populations de Mékambo. © DR

Décidément, les vieilles, ou plutôt les mauvaises habitudes ont la vie dure. La situation d’Alain-Claude Bilie-By-Nze à Mitzic illustre tristement cette réalité. Alors que la nouvelle Constitution gabonaise consacre des libertés individuelles, comment peut-on encore fouler au pied ces droits fondamentaux en plein 3e millénaire ? L’avènement du multipartisme en République gabonaise semblait prometteur, mais des individus "malintentionnés" s’acharnent à museler les voix dissidentes.


Bilie-By-Nze, natif de Ntang-Louli et président de la plateforme "Ensemble pour le Gabon", est victime d’une chasse aux sorcières orchestrée par des figures influentes du paysage politique. Ces acteurs, souvent tapis dans l’ombre, usent de leur pouvoir financier et politique pour étouffer toute expression critique, surtout lorsque celle-ci émane d’une voix extérieure à leur contrée natale.


Il est crucial de rappeler que, même critiqué par une frange de la population, Bilie-By-Nze a le droit d’émettre un point de vue différent. C’est cela, la vitalité d’une démocratie. Pourtant, ce qui s’est produit dans le Septentrion est tout simplement déplorable. Dans un pays où l’intimidation et la récupération politique sont monnaie courante, les "érudits" des salons et des réseaux sociaux ne manqueront pas de jongler avec des analyses biaisées.


Face à cette situation alarmante, le CTRI devrait agir avec fermeté. De plus, le procureur de la République doit s’autosaisir et prendre au sérieux les menaces de mort proférées contre l’ancien Premier ministre. La défense des libertés individuelles ne doit pas être une option, mais une obligation pour garantir un Gabon véritablement démocratique.

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