Les populations vivant ici étaient en effet, jadis, en proie à une paupérisation quasi-endémique, du fait du manque d'unités industrielles productives. L'arrivée des palmeraies et la production de l'huile de palme, encore appelée " or rouge ", auront donc radicalement changé le sort des habitants du coin. « Avant l'arrivée d'Olam ici, la contrée était dépourvue d'activités durables pourvoyeuses d'emplois. C'est grâce aux activités de pêche artisanale qu'on joignait occasionnellement les deux bouts. Encore fallait-il être pêcheur », se souvient une autochtone de Kango, aujourd'hui employée d'Olam.
La zone d'Ayem-Bokoué et ses environs était ainsi quasiment sinistrée. Le chômage frappait les jeunes. Mais depuis quelques années, avec la création des plantations de palmier à huile et de l'usine, le département s'est, pourrait-on dire, converti à l'industrie. Kango a retrouvé beaucoup de vitalité. « Des petits commerces ont poussé aux alentours. Des jeunes ont trouvé de l'emploi, des constructeurs de maisons ont trouvé des locataires pour leurs logements », explique une résidente du village Ayem-Bokoue.
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