Séraphin Ndaot Rembogo et les siens se retrouvent aujourd'hui, dans le cadre d'une session extraordinaire qui intervient après plusieurs mois d'inactivité.
Devant l'Assemblée nationale, mardi, le chef du gouvernement a décliné les grands axes de l'action que son équipe et lui entendent mener. Dans ce cadre, Julien Nkoghe Bekale a égrainé une série de mesures qu'il envisage de prendre. Dans l'objectif, a-t-il dit, de l'optimisation des recettes publiques et de la contraction des dépenses. L'exposé du locataire du 2-Décembre a laissé certains sur leur faim. Notamment quant à la manière dont ces réformes seront menées. Surtout que celles annoncées par le gouvernement précédent, n'ont pas manqué de susciter des remous.
Les porte-parole du groupe parlementaire du parti de Guy Nzouba Ndama et des "Non inscrits" regroupant les élus du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) et de l'Union nationale (UN) ont, en substance, exprimé non seulement des réserves mais aussi un pessimisme quant à l'efficacité du programme de politique générale déclinée par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, devant l'Assemblée nationale, hier. Séraphin Akure-Davin et Jean-Robert Ngouloungana ont, au nom des leurs, fixé le cap quant à la manière dont ils entendent accomplir leurs missions dans la Chambre des députés.
Le numéro un gabonais, arrivé à Libreville depuis dimanche soir, en provenance de Rabat (Maroc) où il poursuit sa convalescence, a échangé avec les présidents de la Cour constitutionnelle, du Sénat et de l'Assemblée nationale, hier, au palais de la présidence de la République. Cette audience qui s'est déroulée en présidence du Premier ministre, a été suivie d'une autre, cette fois accordée à plusieurs membres du gouvernement.
Ce serait dans le but de sauver le Gabon "très malade" que ce dignitaire de la politique gabonaise a invité les enfants du pays à répondre à l'appel de la "mère-patrie" avec "spontanéité et détermination".
Le rendez-vous de mardi portera sur la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l'Assemblée nationale. Cela, conformément à l'article 28a de la Constitution. Le nouveau locataire de l'immeuble du 2-Décembre a été nommé à la tête du gouvernement, le 12 janvier dernier.
Nommé médiateur de la République quelque temps après son élection comme député au 1er arrondissement de la commune de Makokou, fonction incompatible avec le mandat de député, l'ancien chef du gouvernement semble avoir fait le choix de siéger dans l'hémicycle du palais Léon-Mba.
Contrairement aux législatures précédentes dans lesquelles les enseignants représentaient le plus gros de la troupe, la XIIIe est caractérisée par un nombre assez important d'ingénieurs. Conséquence sans doute de l'arrivée sur les bancs de l'Assemblée nationale d'une jeune classe de députés formée à des métiers très prisés dans les années 80 et 90.