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Société & Culture

Sécurité et santé au travail : la CSTG rappelle la nécessité d'appliquer les normes de l’OIT

Les membres de la CSTG lors de la rencontre.

La Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) a récemment organisé, à Libreville, un séminaire-atelier sur le thème : " Renforcement des capacités des mandants tripartites au système de contrôle des instruments adoptés lors des conférences de l’Organisation internationale du travail (OIT)".

Cette rencontre a été organisée en prélude à la commémoration de la Journée mondiale de la santé et la sécurité au travail, célébrée chaque 28 avril. C'était l'occasion pour la CSTG, représentée par son premier vice-président, JeanHilaire Koumba Bignoumba, de rappeler la nécessité pour le Gabon d’appliquer pleinement les obligations prévues par la loi n° 022/2021. Notamment son article 259, qui prévoit des mesures spécifiques de sécurité pour les branches dites sensibles : mines, pétrole, forêt, agriculture, transports, bâtiment, etc.

Aussi visait-elle à inciter le Gabon à accélérer la ratification des conventions de l’OIT (notamment les C176, C184, C187, C167, C161, C155) relatives à la sécurité dans les secteurs à risques ; expliquer le processus d’élaboration d’une norme à l’OI T, un parcours rigoureux qui va de l’identification du sujet à l’évaluation de son application par les États membres. Les débats ont permis de soulever un point sensible : l’absence de critères clairs de représentativité syndicale au Gabon. Elle fragilise la légitimité des délégués lors des conférences internationales. Un problème que les participants ont jugé urgent de corriger, d'autant qu'il entache la crédibilité du pays au sein de l’OIT.

L'autre point d’alerte a été le manque de textes d’application de l’article 259 du Code du travail, censé protéger les travailleurs des secteurs exposés. Malgré la loi, aucun arrêté conjoint des ministres du Travail et de la Santé n’a encore été pris à ce sujet. À travers cette initiative, la CSTG montre qu’elle ne veut plus d’un dialogue social de façade. Elle souhaite des actes concrets pour garantir la sécurité, la santé et la dignité des travailleurs gabonais.

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