La commémoration du 57e anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG) hier, dans la capitale gabonaise, restera marquée du sceau de la division et des dissensions qui minent cette formation politique depuis l'avènement du CTRI.

Alors que le temps imparti à l'introduction des recours par les candidats recalés par la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) tire à sa fin, Pierre-Claver Maganga Moussavou vient de se prononcer.

Comme annoncé par lui-même à la suite du rejet de son dossier de candidature au scrutin du 12 avril prochain, Jean Remy Yama a introduit un recours mardi auprès de la Cour constitutionnelle. Naturellement, dans sa requête, il balaie d'un revers de la main l'argumentaire du président de la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), Hermann Immongault.

Une délégation gouvernementale composée du ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye, et de celui de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa, séjourne à Londres (Grande-Bretagne) depuis le 10 mars dernier où elle prend part à la 68e session du Groupe d’action ministériel du Commonwealth (GAMC).

Dans un mois jour pour jour, les Gabonais se rendront aux urnes pour élire leur président de la République. Une personnalité qui présidera aux destinées du pays pour les sept prochaines années. En bouclant au passage le processus amorcé à l'aube du 30 août 2023 sous l'égide du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), synonyme d'avènement de la Ve République.

Candidat à la présidentielle du 12 avril prochain, l'ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze est revenu, lundi, entre autres, sur les raisons l'ayant motivé à franchir le Rubicond. Déjà dans la peau d'un "potentiel" président de la République, le "natif de Ntang-Louli" n'a pas du tout été tendre avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Non sans dresser un bilan peu reluisant de l'actuelle gouvernance.

Jean-Rémy Yama a beau crié sur tous les toits depuis le rejet de son dossier de candidature à la présidentielle par la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) dimanche dernier, avouons tout de même que sa démarche suscite pas mal d'interrogations.

Après la divulgation de la short-liste comportant les candidats en lice à la présidentielle du 12 avril prochain, certains postulants recalés promettent de saisir la Cour constitutionnelle. Occasion également pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre d'Ali Bongo Ondimba, de regretter hier cette "exclusion" lors de sa déclaration de candidature.

Le Rassemblement (LR) a effectué sa rentrée politique samedi dernier à Port-Gentil, en l'absence de son président, le "patriote" Guy-Bertrand Mapangou, empêché. Il a été toutefois hautement représenté par son conseiller Jacques Sima.

Fort de la mise en disponibilité qui lui a été accordée par le ministère de la Défense nationale, Brice Clotaire Oligui Nguema, comme les trois autres candidats officiellement retenus, ira en indépendant à la conquête des suffrages de ses compatriotes le 12 avril prochain. Sans étiquette partisane, il ira donc à la rencontre du peuple gabonais lui proposer sa vision pour les sept prochaines années.

La semaine dernière, à l'immeuble Arambo, le vice-président de la République a lancé sa plateforme associative dénommée Dynamique pour la restauration des valeurs (DRV). Bien qu'il soit apolitique, ce mouvement entend néanmoins fédérer les sensibilités qui partagent son ambition de promouvoir des valeurs nobles et le développement du Gabon.

Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a effectué samedi dernier une visite à Minvoul, chef-lieu du département du Haut-Ntem dans la province du Woleu-Ntem. Il était accompagné par son épouse Zita Oligui Nguema, du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, et certains membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).