La nouvelle Constitution promet une justice indépendante, mais des liens persistants avec le pouvoir exécutif soulèvent des doutes sur son impartialité. Alors que la séparation des pouvoirs est cruciale pour la démocratie, l’efficacité du système judiciaire reste en débat.

Le projet de Constitution soumis à référendum au Gabon tranche avec le passé en interdisant au conjoint et aux descendants d'un président de lui succéder. Si cette mesure vise à rompre avec un système dynastique ancré dans le paysage politique, des zones d'ombre persistent quant à l'avenir.

Le débat autour de l’indisponibilité temporaire du président de la République, né après l’accident d’Ali Bongo en 2018, a trouvé son aboutissement dans la nouvelle Constitution gabonaise. L’article 46 consacre désormais l’empêchement temporaire du président, comblant ainsi un vide juridique qui avait suscité de vives discussions.

Dans le cadre du projet de Constitution gabonaise, l’article 25 souligne l’importance du mariage hétérosexuel comme fondement de la famille, garantissant ainsi la protection des valeurs sociales et parentales dans une société en quête d’équilibre.

Depuis hier, les citoyens gabonais, premiers concernés par la prochaine Loi fondamentale, objet du référendum prévu le 16 novembre 2024 au terme d'une campagne de 10 jours, peuvent consulter ledit texte adopté en Conseil des ministres jeudi dernier. La Rédaction de l'Union s'est inscrite dans cette logique.

Le projet de nouvelle constitution gabonaise introduit une limitation à deux mandats présidentiels, une avancée démocratique majeure. Cependant, l'efficacité de ce dispositif soulève des interrogations quant à sa capacité à résister aux potentielles dérives d'un nouveau régime, notamment face à un Parlement acquis à sa cause.

L'intégration de la société civile comme "composante clé de la démocratie" dans le nouvel article 7 du projet de constitution gabonaise suscite des réactions contrastées. Si certains saluent une "avancée considérable" pour la démocratie participative, d'autres y voient un simple effet d'annonce, rappelant que la reconnaissance de son rôle n'est pas nouvelle.

Ce 22 octobre 2024, Raymond Ndong Sima, Premier ministre et chef du gouvernement de la transition du Gabon, a reçu une délégation de la Commission des crédits du Sénat américain. La rencontre, marquée par la présence de spécialistes des affaires africaines, a permis de discuter de la coopération bilatérale et de faire le point sur la récente visite à Washington du Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

La Constitution Gabonaise de 2024, à travers son article 27, impose le service militaire comme un devoir civique pour tous les citoyens. Cette décision soulève des questions fondamentales sur la défense nationale, l'identité et la solidarité au sein de la société gabonaise.

En dehors du déroulement du processus en cours dans notre pays depuis le 30 août 2023 dernier, le chef de l'État et le diplomate français ont évoqué les questions liées à la coopération entre leurs deux pays.

Le parti "Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction" traverse une tempête politique. La récente destitution de Guy-Roger Aurat-Reteno par François Ndong Obiang relance les tensions internes. Alors que des voix s'élèvent contre les décisions jugées unilatérales du président, l'avenir du parti s'annonce incertain.

À l'approche du référendum, Jeff Gaël Apanga, vice-président de l'Union pour la République, clarifie les points de controverse de l'avant-projet de constitution lors d'une conférence de presse à Libreville.