Les responsables de " l'Initiative pour des élections post-Transition pacifiques, démocratiques, inclusives, libres et transparentes au Gabon" ont animé une conférence de presse samedi dernier, à Libreville.
Un quatuor qui, en l'absence du Pr Albert Ondo Ossa, s'est mué en trio. Occasion pour AlainClaude Bilie-By-Nze, président de la plateforme "Ensemble pour le Gabon" (EPG), Pierre-Claver Maganga Moussavou, leader du Parti social-démocrate (PSD) et l'ancien membre du gouvernement Ali Akbar Onanga Y'Obegue, de dénoncer "un processus électoral vicié". Lequel, selon eux, menace de plonger le Gabon dans une crise politique et institutionnelle majeure.
De fait, ils ont appelé au report de l'élection présidentielle du 12 avril prochain. Entendu que celui-ci " est une nécessité impérieuse, pour garantir la transparence, la crédibilité du scrutin et partant la paix dans notre pays", a indiqué Akbar Onanga Y'Obegue. Ce, d'autant plus que, a-t-il précisé, " le fichier électoral actuel est illégal". Vu que celui-ci repose sur un cadre juridique "désormais abrogé, en contradiction totale avec le nouveau Code électoral entré en vigueur le 22 janvier 2025".
Dans leur démarche, ces trois responsables politiques estiment également que "le verrouillage de l'Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER), dont le processus de désignation des membres s'est fait dans une opacité totale, démontre une tentative flagrante de manipulation électorale. "
D'où, ont-ils annoncé, la saisine dès aujourd'hui de la Cour constitutionnelle aux fins d'annulation du fichier électoral et le report du scrutin du 12 avril prochain.
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