"Acharnement contre ABO" : Nicole Assélé dénonce !

Rare proche d'Ali Bongo Ondimba lui affichant ouvertement sa fidélité, depuis son renversement, la présidente de l'association "Les Mille et une " et ancienne dirigeante du Centre des libéraux réformateurs (CLR) Nicole Assélé a donné de la voix, jeudi.

À la faveur d'une déclaration intitulée "Appel à la raison, au bon sens et au vivre-ensemble", la féministe a tiré la sonnette d'alarme. "(...) Les rivalités ethniques, souvent utilisées comme des instruments de pouvoir, risquent de nous entraîner vers des abîmes que nous ne pouvons nous permettre d'explorer", prévient-elle. Avant d'ajouter : "Nous devons, ensemble, rappeler à chacun d'entre nous, que notre force réside dans notre diversité et non dans nos différences".

Très en colère, elle a crié haro sur cette volonté manifeste, selon elle, d'effacer de la mémoire collective le magistère d'Ali Bongo Ondimba – désormais esseulé et reclus dans sa somptueuse résidence sise à La Sablière. "Chaque pays a une histoire, tout comme chaque peuple a un récit qui lui est propre. Ce passé, avec ses joies et ses luttes, façonne notre présent et dessine notre avenir. Peu importent les reproches que l'on peut adresser à un dirigeant, il est inimaginable de vouloir l'effacer (Ndlr : Ali Bongo Ondimba) de l'histoire du pays", a-t-elle martelé.

Le médecin-colonel de renchérir : "Cette volonté alarmante d'effacer l'existence d'un ancien chef de l'État, comme si son passage à la tête de notre nation n'avait jamais existé. Pourtant, je préfère autant le rappeler, il n'a pas dirigé seul". Dans la foulée, elle a regretté l'attitude des collaborateurs "zélés" de l'époque et de sa famille qui ont clairement tourné casaque.

"Seuls Alain-Claude Bilie-By-Nze, Ali Akbar Y'Obegue, Francis Nkéa Ndzigue et une poignée de compatriotes sont-ils devenus coresponsables et cobénéficiaires des 14 années de gouvernance d'Ali Bongo Ondimba, en bien ou en mal ?", s'est-elle interrogée ironiquement.