Dix (10) jours pour l'élaboration d'un nouveau cadre juridique régissant le fonctionnement des formations politiques dans notre pays. C'est le délai imparti aux trente-cinq membres du Comité de rédaction de l'avant-projet de loi sur les partis politiques pour rendre leur copie. Un Comité dont les travaux se sont ouverts hier, au ministère de la Réforme, sous la présidence du coordonnateur, François Ndong Obiang.
Ces assises revêtent une importance toute particulière aux yeux de nombreux Gabonais. Tant ils espèrent, en droite ligne des recommandations du Dialogue national inclusif (DNI) tenu d'avril à mai 2024, que notre pays soit doté de partis politiques représentatifs, vecteurs de démocratie, de développement, de cohésion et d'unité.
Bref il est plus que temps que notre pays en nisse avec la pléthore de formations politiques dont la plupart, selon de nombreux Gabonais, ne sont que des "officines" permettant à leurs fondateurs de "jouir des privilèges de la République" au gré des circonstances politiques sans participer aux batailles électorales.
Il ne s'agit nullement de réduire à néant les cent quatre partis politiques existant, mais d'élaborer des nouvelles règles afin qu'ils contribuent de manière dynamique et efficace à la vie démocratique à travers un cadre moderne, inclusif, adapté aux enjeux actuels et à venir.
Et le moins qu'on puisse dire est que ce Comité est composé de personnalités expérimentées, des baroudeurs de la vie politique nationale (Zacharie Myboto, Guy Nzouba Ndama, Didjob Divungi Di Ndinge, Pierre-Claver Maganga Moussavou, etc.) dont le vécu, associé à l'énergie et à la fougue de quelques représentants de la classe politique montante, devrait permettre à notre pays d'être à la hauteur de cette oeuvre réformatrice tant souhaitée par les populations.
En ouvrant les travaux, François Obiang Ndong a relevé la nécessité pour les uns et les autres d'écrire cette nouvelle page de l'histoire de notre pays avec responsabilité, objectivité, rigueur, patriotisme, etc.
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