Pari gagné pour Hermann Immongault !

Souvenons-nous. Ils étaient très nombreux à dénoncer, il y a quelques mois, le retour du ministère de l'Intérieur dans le processus d'organisation des élections dans notre pays en s'inquiétant tout particulièrement de sa capacité à être impartial, neutre et objectif tout au long dudit processus.

Un scrutin plus tard, force est de reconnaître que ce département ministériel s'est acquitté de sa mission le plus correctement possible en s'en tenant strictement aux prescriptions légales. L'on n’a pas, en tout cas, déploré les errements constatés lors des précédents scrutins présidentiels au cours desquels l'administration territoriale, nonobstant les dispositions légales en vigueur, avait pris fait et cause pour un candidat, celui du pouvoir déchu notamment.

Il faut dire que le chef de ce département ministériel, Hermann Immongault, en amont du scrutin, à plusieurs reprises, à travers des notes circulaires, n’a eu de cesse de rappeler à l'ensemble des personnels placés sous son autorité la nécessité de se conformer scrupuleusement à leurs obligations en période électorale. Tout en brandissant les sanctions auxquelles pourraient s'exposer les éventuels contrevenants.

De fait, de l'enrôlement des électeurs à la distribution des cartes d'électeurs, en passant par la nomination des membres des bureaux de vote, l'affichage des procès-verbaux à l'issue du dépouillement, la centralisation des résultats électoraux, etc., c'est une copie (presque) parfaite que le ministère de l'Intérieur a rendue. D'aucuns s'accordent à dire que le scrutin du 12 avril dernier est le plus abouti, en termes d'organisation et de respect des principes démocratiques, depuis la restauration du multipartisme dans notre pays en 1990. Et Hermann Immongault y est pour beaucoup.