Le secrétaire général de l'aile dite "légaliste" du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Akbar Onanga y'Obegue, était face à la presse hier. Sa communication a porté essentiellement sur les propositions issues de la concertation du mercredi 7 mai dernier, entre le chef de l'Etat et les partis politiques légalement constitués.
Il s'est appesanti sur les conditions envisagées pour l'existence légale des partis politiques : 18 000 adhérents répartis sur les 9 provinces, un siège, un compte bancaire, avoir au moins 5 parlementaires et 30 conseillers.
Pour lui, "tout ceci constitue une atteinte sans précédent aux principes fondamentaux de notre ordre constitutionnel, une menace contre la démocratie. Cette réforme vise à restreindre le cadre légal régissant les partis politiques au Gabon". Sans doute a-t-il oublié que la loi en vigueur fixe à 9 000 signatures pour être reconnu comme parti politique.
A l'en croire, sa préoccupation est d'autant plus fondée qu'en droit, la création d'un parti politique relève du régime déclaratif et non d'un régime d'autorisation préalable. "Cela signifie que c'est la libre volonté des fondateurs qui donne naissance à l'entité, l'État se contentant d'enregistrer cette volonté sans pouvoir s'y opposer, sauf cas exceptionnels strictement encadrés par la loi et relatifs à l'ordre public", a-t-il conclu.
Non sans dire un mot sur les récentes démissions des cadres du PDG de la province du Woleu-Ntem. Mais aussi sur la situation d'Ali Bongo Ondimba qu'il considère comme une personne privée de sa liberté.
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