C'est le constat qu'il a été donné de faire hier encore dans la capitale et ses environs. A certains endroits, des particuliers procédaient à l'incinération de quelques ordures.
CES images qui accompagnent cet article illustrent très bien le décor que revêt notre capitale depuis l'annonce par Averda Gabon du ralentissement de ses activités. Ayant déjà réussi à afficher, depuis quelque temps, une physionomie assez reluisante, grâce au travail acharné abattu dans les rues et les trottoirs par les agents de ladite société de ramassage d'ordures ménagères, Libreville, selon toute vraisemblance, replonge dans l'insalubrité la plus inconfortable.
Du rond-point des Charbonnages à Derrière-la-Prison, en passant par Cocotiers, Ancienne-Sobraga, Plaine Orety, Nzeng-Ayong, marché du PK 8, ou encore Awendjé, pas un seul pas, hier, sans faire face à des tas d'immondices. Au marché de Nkembo, c'est la chaussée qui va se retrouver coupée en deux si rien n'est fait rapidement.
Le moins que l'on puisse dire d'ailleurs, c'est que notre cité croule sous des montagnes d'ordures, depuis l'annonce par Averda Gabon du ralentissement de ses activités. Cette société est confrontée à des difficultés d'ordre financier, nous confie une source en son sein. C'est le résultat des impayés de l'Etat depuis 18 mois, ajoute-t-il. L'entreprise s'acquittait elle-même du paiement de ses salariés depuis lors. Mais depuis cette fin de mois de mai, c'est l’asphyxie totale.
Frédéric Serge LONG
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