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Économie

Flux financiers illicites : quel impact pour le Gabon ?

Nestor Mbou. © DR

Nestor Mbou, président de la CNLCEI. © DR

Sur ce point précis, un chiffre suffit à démontrer l'ampleur du phénomène dans le pays : en 2016, 92% des marchés publics ont été attribués sans appels d'offres, selon le consultant Jules Touka. Ce dernier rappelant que la norme nationale en la matière est 15 %.

C'est en mesurant les conséquences de cette pratique illégale sur l'économie et les objectifs de développement durable que la Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite (CNLCEI) 

a organisé, les 10 et 11 mars courants à Libreville, l'atelier de renforcement des capacités sur les méthodes d'évaluation des risques, de mesure et de réduction des FFI au Gabon. Il s'est agi d'outiller les administrations concernées à la maîtrise de la stratégie de lutte contre les flux financiers illicites.

Au cours de leurs travaux, les participants ont mesuré le besoin de renforcer la cohésion nationale afin de mettre en place une plateforme institutionnelle efficace pour lutter contre les mouvements financiers illégaux et leur évaluation dans le pays.

"Les FFI vont à l'encontre de la morale et de l'efficacité économique. Il est donc dans l'intérêt du gouvernement de lutter contre ces processus, car cela aide à bâtir des politiques sociales viables", a lancé le président de la CNLCEI, Nestor Mbou.

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