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Faits divers & Justice

Pédrocriminalité dans le football : "Coach Lumière" devant le parquet d'Oyem aujourd'hui ?

Coach Lumière, de son vrai nom Paul Lambert Nguema Ebang.

Selon le droit pénal gabonais, l'entrave à l'action de la justice, encore appelée obstruction à la justice, est le fait notamment de gêner ou de retarder le cours normal d'une procédure judiciaire. Le refus d'obtempérer est une infraction pénale qui consiste à refuser d'obéir à un ordre donné par un fonctionnaire ou agent chargé de constater les infractions.

L'atteinte aux moeurs désigne tout acte ou comportement de nature sexuelle contraire à la morale sociale, aux règles communément admises. Cela peut inclure, entre autres, des actes de harcèlement sexuel ou d'exhibition sexuelle. Et la pédophilie est un trouble paraphilique caractérisée par l'attirance sexuelle ou par des sentiments amoureux persistants d'un adulte ou d'un adolescent envers les enfants, qu'ils soient filles ou garçons, généralement prépubères.

Ces quatre faits seraient reprochés à Paul Lambert Toung Nguema Ebang alias "Coach Lumière", l'ex-secrétaire général de l'Union sportive de Bitam (USB) et pour lesquels il a été arrêté jeudi dernier, par des éléments de la Police judiciaire lancés à ses trousses depuis quelque temps. Une interpellation consécutive à une plainte d'un haut responsable du club de la ville des Trois-Frontières, apprend-on de sources proches de l'enquête.

Le dirigeant sportif aurait choisi de satisfaire ses désirs sexuels sur des footballeurs mineurs. D'où les plaintes déposées à l'antenne de la PJ de Bitam par le président actif de l'USB et le géniteur d'un jeune garçon qui aurait été victime d'attouchements sexuels de la part de "Coach Lumière".

Ce dernier aurait été, à maintes reprises, invité à se présenter à cette unité spécialisée de la police. Mais il ne l'aurait jamais fait. Se reprochait-il quelque chose ? En raison du respect de la durée de la garde à vue autorisée par la loi, Paul Lambert Nguema Ebang devrait être déféré ce lundi devant le parquet de la République près le Tribunal de première instance d'Oyem pour son audition. Si personne ne peut présager de l'issue de l'interrogatoire devant les magistrats, l'affaire concernant ce compatriote âgé de 40 ans n'est pas la première du genre dans le milieu footballistique gabonais. L'on a d'ailleurs en mémoire le "Capellogate", le scandale de pédrocriminalité qui a ébranlé le football national en 2021, après les révélations d'un confrère français.

Un scandale pour lequel le principal acteur présumé, Patrick Assoumou Eyi, dit "Capello", se trouve encore derrière les barreaux. Tout comme les encadreurs Orphée Mikala et Triphel Mabicka alias "Coach Kolo". Tous les trois avaient été inculpés pour viols sur mineurs, tentative de viol, agression sexuelle, atteinte aux moeurs et mise en danger de la vie d'autrui.

Notons que dans le cadre de ce dossier, d'autres dirigeants sportifs avaient été victimes de dénonciations calomnieuses. A l'instar du président fédéral, Pierre Alain Mounguengui. L'enquête judiciaire le visant ayant conclu qu'il était finalement hors de cause. C'est-à-dire qu'il n'était nullement impliqué dans cette affaire.

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