Son image a été écornée en 2021. Cette fois, elle a promptement réagi. Vendredi 8 août dernier, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a suspendu, "à titre conservatoire", Paul Lambert Nguema Ebang, contre lequel pèsent de lourds soupçons d'attouchements sexuels sur de jeunes footballeurs. En attendant les conclusions de l'enquête approfondie, l'instance faîtière du football national juge ces faits "très graves". Comme cela avait été avec Patrick Assoumou Eyi, il y a près de 4 ans, cette mesure administrative temporaire a été prise par le Comité exécutif de la Fégafoot, après sa réunion d’urgence tenue trois jours auparavant.
Cet organe s'est basé sur le rapport de mission produit par la direction de la Protection de l’enfance, "concernant des allégations graves portant sur des faits présumés d’abus sexuels sur de jeunes joueurs", renseigne ledit communiqué. Lequel annonce donc également l’ouverture d’une enquête approfondie de la part de la Commission de discipline de la Fégafoot.
--
Lire aussi - Abus sexuels sur les jeunes joueurs : la Fegafoot suspend l’ancien SG de l’USB
--
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette décision s'imposait. Car, il s'agit d'une façon de mieux comprendre l'ampleur de ce nouveau scandale. Et de savoir si le mis en cause n'a pas de complices. Le même travail est en train d'être fait par les services judiciaires, selon des sources concordantes qui mettent en garde d'éventuels acolytes.
Ces derniers pourraient tomber sous le coup de la loi n°042/2018 du 5 juillet 2019 portant Code pénal en République gabonaise. Celle-ci définit la complicité comme étant le fait d'aider ou d'assister une personne à commettre un crime ou un délit, ou d'en faciliter la préparation ou la consommation. Et selon cette loi, le complice est puni des mêmes peines que l'auteur principal de l'infraction.
random pub


