Après avoir déposé un préavis de grève qui n'a pas connu l'effet escompté, les agents de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ont décidé, le 6 août dernier, d’entrer en grève. Ils revendiquent deux mois de salaire impayés. Ceux de juin et juillet 2025. Ils sont d'autant plus indignés que l'ANPN, selon eux, n'a même pas daigné communiquer ou donner les raisons de ce retard de paiement.
C'est ainsi que le 1er août dernier, dans une correspondance adressée au secrétariat exécutif de l'ANPN, le secrétaire général du Syndicat national des éco-gardes du Gabon, Sosthène Ndong Engonga, prévenait que le mouvement de grève serait effectif si les agents ne venaient pas à percevoir les salaires impayés au plus tard le 5 août 2025.
Malgré l'assurance donnée par ledit secrétariat exécutif, qui a laissé entendre qu'il travaille avec diligence et en étroite collaboration avec les autorités compétentes, les agents concernés disent n'avoir rien perçu jusqu'à maintenant. D'où leur colère.
Cette situation serait-elle la conséquence d’un manque de budget comme c’est souvant le cas dans certaines administrations? Dans un secteur aussi sensible que celui de la gestion des parcs nationaux, le personnel garde espoir que quelque chose sera fait incessamment, pour éviter le durcissement du mouvement d'humeur qui pourrait alors faire l'affaire des braconniers
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