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Société & Culture

VIH/Sida : ramener la transmission mère-enfant sous le seuil de 5 %

Les prestataires de la santé “mère-enfant” lors du lancement de l’atelier.

Un atelier de restitution sur la supervision formative des prestataires de santé prenant en charge le couple mère-enfant dans le département sanitaire Libreville/ Owendo, se tient depuis hier au siège du Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/ Sida (Plist). But : évaluer la mise en oeuvre des directives de la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant (PTME), renforcer les compétences du personnel et corriger les écarts observés.

Organisé par le Plist, avec le soutien du Fonds des Nations unies pour l'enfance, l’atelier a été ouvert par Mères Mabiala, en sa qualité de directeur général de la Plani  cation et de l’Évaluation des partenariats au ministère de la Santé.

Selon les données présentées, sur 36 000 femmes enceintes reçues en consultations prénatales en 2024, seulement 20 318 ont été dépistées. Parmi elles, 1 465 ont été testées positives, et 1 209 mises sous traitement antirétroviral. Pendant ce temps, les nouvelles infections persistent chez les enfants de moins de 15 ans, mais dont 24 % seulement béné  cient d’un traitement.

Pour la directrice du Plist, le Dr Raïssa Okouyi, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant reste préoccupant. Soit autour de 11 %, alors que l’objectif est de le ramener à 5 %. Selon elle, cette situation s’explique par la faible fréquentation des structures de santé par les femmes enceintes, la réticence au dépistage et le manque de formation continue du personnel, la dernière datant de 2022.

Le Dr Okouyi appelle donc les femmes enceintes à se faire dépister et à suivre leur traitement, tout en invitant les partenaires masculins à s’impliquer davantage dans cette lutte.

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