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Société & Culture

Transports urbains : le Syltteg exige la suspension de l’opération "état mécanique"

Une vue des transporteurs pendant l’assemblée générale

Le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) a lancé, récemment, un appel à la suspension "immédiate" de l’opération dite "état mécanique" menée par la mairie de Libreville. Cette campagne de contrôle systématique, en place depuis plus de six mois, provoque un mécontentement grandissant parmi les transporteurs, qui dénoncent une "mesure insoutenable, insupportable et hors norme", selon Jean Robert Menié, président dudit Syndicat. Non sans ajouter que l'initiative est "abusive et injustifiée", parce que tous les véhicules doivent déjà passer par un expert automobile agréé.

Ce second contrôle, qualifié de "Doublon coûteux et inefficace", engendre, selon lui, des dépenses lourdes pour les chauffeurs qui sont parfois sanctionnés pour des défauts mineurs comme une rayure sur la peinture du véhicule.

"Chaque jour, nos membres déboursent des sommes importantes, rendant la situation invivable", s’insurge-t-il, devant une assemblée de transporteurs visiblement remontés.

Face à ce qu’ils perçoivent comme un harcèlement administratif, les transporteurs demandent aux autorités municipales de suspendre leur opération. Déposant ainsi un procès-verbal de leur demande. Or jusqu'à ce jour, ils n’ont toujours pas été reçus par le délégué spécial, ni obtenu de réponse satisfaisante. D'où la menace brandie par le Syltteg de déposer un préavis de grève qui, au terme du délai légal, déboucherait sur une grève générale susceptible de paralyser le transport en commun dans Libreville.

Aux dernières nouvelles, le Syltteg note une présence moindre des contrôleurs sur le terrain ces derniers jours. Mais il exige néanmoins une décision écrite de la mairie confirmant la levée de cette mesure controversée. Histoire d'apaiser le climat dans le secteur.

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