La participation du chef de l'État, Brice Clotaire Oligui, dans la capitale fédérale américaine, au sommet USA-Afrique traduit, aux yeux de nombreux observateurs, l'amorce d'une nouvelle dynamique de coopération entre les États-Unis et le Gabon, marquée par une volonté commune de renforcer les liens stratégiques, économiques et diplomatiques entre les deux pays.
Une nouvelle ère pragmatique, mutuellement bénéfique, dans l'esprit d'un partenariat équilibré où les intérêts convergent autour de la stabilité, de la prospérité partagée et de la souveraineté. Dans un contexte de renouveau politique à Libreville, d'engagement en faveur de la bonne gouvernance, de la promotion des droits humains, du développement durable et de la diversification de l'économie, Washington entend ainsi soutenir et accompagner les efforts entrepris par le gouvernement gabonais à l'ère de la Ve République, sous l'impulsion de son chef.
Lequel a mis en exergue les réformes structurelles initiées dans notre pays depuis le coup de libération du 30 août 2023, sur fond de transparence, relance économique et de transformation locale des ressources naturelles. Histoire de rompre avec un modèle économique qui n'a guère permis l'envol du Gabon. Bref, pour Brice Clotaire Oligui Nguema, il est plus que jamais nécessaire d'ouvrir notre pays sur de nouveaux horizons tout en consolidant ses liens avec les partenaires traditionnels.
Dans cette optique, il a invité les entreprises américaines à venir investir dans notre pays. La signature de l'accord d'exploitation du gisement de potasse de Mayumba avec le géant minier américain Millenial Potash s'inscrit dans cette perspective. Tout comme les négociations avec RAPISCAN pour la construction du port en eau profonde de Mayumba et Boeing, pour l'achat de trois (3) appareils gros porteurs à l'horizon 2029.
Toute chose qui prouve à suffisance que le Gabon, comme l'a laissé entendre le chef de l'État, est disposé à "accueillir les investisseurs du monde entier". Au-delà, sur le plan sécuritaire, Washington s'est vu rassurée sur la capacité et la volonté des autorités gabonaises à ne pas laisser prospérer sur leur territoire des comportements ou activités susceptibles de nuire aux intérêts américains.
Une inquiétude qu'avaient laissée transparaître récemment les USA en brandissant la menace de faire figurer le Gabon sur la liste des pays africains dont les ressortissants sont interdits d'entrée au pays de l'Oncle Sam.
C'est dire que le premier échange entre les deux hommes d'État a permis la consolidation de l'image positive du Gabon aux USA. Fort de la dynamique im- pulsée par son leader, il est considéré comme un pays résolument engagé à prendre son destin en main pour le bien-être de sa population. Une Nation qui, sur la scène internationale, entend œuvrer à la consolidation de la paix et la prospérité. Une vision qui cadre avec la ré- orientation stratégique opérée par l'administration Trump sur le continent africain.
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