Le spectre d’une compression inquiète le personnel de l’hôtel Re-Ndama de Libreville. Selon plusieurs salariés ayant requis l’anonymat, la direction de cet établissement hôtelier envisagerait cette possibilité, en raison de la crise économique qui perdure.
L’angoisse des travailleurs s’est accrue lors de la dernière rencontre avec les responsables du Re-Ndama, dans la foulée de la célébration de la fête du Travail, sur le thème : "Un dialogue social effectif dans un monde en pleine mutation". Pour les salariés, ce thème est une invite à la recherche des solutions consensuelles dans les entreprises. S’ils saluent le maintien des emplois jusqu’à ce jour, l’annonce qui leur a déjà été faite par la direction générale, sur fond de menace de licenciement, les inquiète davantage.
"Nous demandons à notre hiérarchie de reconnaître aussi l’effort du personnel qui se surpasse chaque jour, dans ce contexte difficile. Nous souhaitons que le dialogue demeure entre les salariés et la direction, et que celle-ci ne touche pas à nos avantages", disent les travailleurs du Re-Ndama.
Pour la suite, du moins l’exercice en cours, les salariés du Re-Ndama se mobilisent pour relever les défis qui se présentent à eux. "Nous voulons nous appuyer sur notre expérience pour retrouver notre place de leader dans le secteur de l’hôtellerie. Pour cela, nous devrons affronter tous les défis concurrentiels", ont-ils fait savoir. Arrachant les acclamations de la direction.
G.R.M
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