Décliner sa feuille de route aux chefs de missions diplomatiques accrédités auprès de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC). C'est ce à quoi s'est attelé le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, mardi dans un hôtel de Libreville, à la faveur de la première "retraite stratégique" à laquelle ont pris part le corps diplomatique de la sous-région accrédité au Gabon, les membres de la Commission et le personnel en poste au siège de l'institution éponyme.

Conformément aux textes régissant le Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Cémac), la deuxième session ordinaire de cette institution s'est ouverte, lundi dernier, par visioconférence. Une session devant s'étaler sur un mois et axée principalement autour de l'examen et de l'adoption du budget de la Cémac pour l'exercice à venir.

Hier, une délégation du Conseil national de la démocratie (CND) a été reçue en audience par la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Depuis plusieurs jours, voire plus, le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), formation politique présidée par Séraphin Ndaot Rembogo, traverse une zone de turbulences. Une situation qui l'a conduit à organiser, récemment à Libreville, un Conseil exécutif dont le rapport a été rendu public par l'un des rapporteurs des assises, Jean de Dieu Yembit Mangala.

Six mois d'intense activité, pour veiller au strict respect de l'état d'urgence sanitaire décrété par les pouvoirs publics en vue de lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19 : c'est à cet exercice républicain que nos Forces de défense et de sécurité (FDS) sont astreintes sans relâche.

Le chef de l'État a salué leur engagement, leur sens du sacrifice, du dévouement, de l'abnégation au service de la collectivité et de l'intérêt général.

La Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a reçu en audience, hier à son cabinet, l'ambassadeur de Turquie au Gabon, Nilufer Erdem Kaygisiz. Celui-ci a été introduit à la Primature par le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya.

Aux fins d'examiner et d'adopter les comptes administratif et de gestion de la commune de Libreville de l'exercice 2018, le conseil municipal de la capitale gabonaise s'est réuni, hier, sous la présidence du maire central par intérim, Serge William Akassaga, en présence de la gouverneure de la province de l'Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba.

C'est l’un des chantiers prioritaires dévoilés, hier, par Gilberto Da Piedad Verrissimo, président de la Commission de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC). C'était à la faveur d'un point de presse organisé au retour de sa première mission officielle en Angola.

Le chef de la mission diplomatique chinoise dans notre pays a échangé hier avec la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Le renforcement de l'axe Libreville-Pékin était à l'ordre du jour.

Plusieurs observateurs s'accordent à dire que le départ de Biendi Maganga Moussavou du Parti social démocrate (PSD) ne devrait avoir aucune incidence significative sur le fonctionnement de cette formation politique. D'autant plus que, selon eux, depuis de nombreuses années, celui-ci est parvenu à se faire une place au sein du PSD, non pas à la force du poignet, comme de nombreux autres cadres et militants, mais grâce au soutien et à la diligence de son paternel, Pierre-Claver Maganga Moussavou, "président fondateur du PSD".

Depuis que Biendi Maganga Moussavou a rejoint les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG), la question de son positionnement à venir se pose avec acuité. L'ancien trésorier du Parti social démocrate (PSD), par ailleurs élu municipal de Guiétsou, choisira-t-il cette contrée en guise de fief politique ? Ou, au contraire, ira-t-il conquérir Mouila, le chef-lieu de province ? Pour l'heure, difficile de répondre à ces interrogations. D'autant que sa nouvelle écurie, semble-t-il, n'a pas encore tranché la question.