PDG : couardise ou roublardise ?

Ceux qui dans l'opinion ou les rangs de l'ex-parti au pouvoir pensaient que le PDG déchu se ferait harakiri en se mettant au travers du chemin du CTRI et de Brice Clotaire Oligui Nguema, reconnaissent qu'ils se sont lourdement trompés et peuvent toujours ronger leur frein. Des allégations, en décidant de soutenir les nouveaux hommes forts du pays, d'aucuns pensent que le PDG a fait dans la couardise et la roublardise. Lâcheté, dans le sens qu'il n'a pas eu le cran nécessaire, malgré le “mal” fait au peuple gabonais, d'adopter profil bas et d'observer une trêve politique.

Ruse, estiment certains analystes politiques, parce que cette position adoptée serait un acte de félonie. Le dessein inavoué du PDG, selon eux, étant de s'agripper au CTRI comme une sangsue. Qu'il lui serve de bouée de sauvetage, et ensuite se refaire une santé et/ou virginité politique. En clair, pour continuer à bénéficier des grâces de, nouvelles autorités du pays qui n'auront, heureusement, fait pas dans la chasse aux sorcières. Bien que la formation politique fondée par Omar Bongo Ondimba, en 1968 sur les bords de la Bouenguidi, à Koula-Moutou, dans la province de l'Ogooué-Lolo, soit accusée, après plus de 5 décennies de gouvernance, comme étant l'artisan du mal-vivre des Gabonais.

Et dire que l'absence de certaines éminences du PDG, qui chantaient à gorge déployée, il y a un an encore les louanges du parti, a également suscité des débats. Les militants farouches condamnant cet acte d'“ingratitude” envers une écurie politique laquelle vis- à-vis de ils seraient tous redevables de leur ascension sociale. Et comme en politique il n'y a que les intérêts qui priment, il y a comme un dénominateur commun dans les attitudes des "Pdgistes" décidés à soutenir le CTRI, et ceux qui se réservent ou agissent autrement : la survie politique. Bien que leurs stratégies soient contraires.