Aller au contenu principal
Politique

Projet de Constitution : les réserves de Maganga Moussavou

Pierre Claver Maganga Moussavou. © DR

Le projet de nouvelle Constitution, dont la mouture est dorénavant à l’étude par les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et du gouvernement, suscite un véritable intérêt, entre autres, de la part des acteurs politiques. Vu que ce "bréviaire" en gestation doit définir le vivre-ensemble en République gabonaise. Et ce, de manière définitive ou presque.

Invité sur un plateau de Gabon 24, Pierre-Claver Maganga Moussavou, président du Parti social démocrate (PSD), a, une nouvelle fois, formulé des réserves sur l'avant-projet de Constitution, dont son article 192. Un article 192 accordant l'amnistie aux auteurs et autres acteurs du renversement d'Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023. Lequel article dispose : "Les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et tous les acteurs ayant participé aux évènements allant du 30 août 2023 à l’investiture du président de la Transition, bénéficient de l’immunité. À ce titre, ils ne peuvent être pour- suivis ou arrêtés pour les actes posés lors desdits événements ; une loi de l’amnistie sera adoptée à cet effet". 

Une disposition, de l'avis du "bouvier de Moutassou", pouvant ouvrir le "cercle vicieux" de la prise de pourvoir par les armes. D'où son rejet total dudit article. "(...) chacun va faire son coup d’État en se disant libérateur. Quelqu’un qui viendrait à faire un coup d’État contre le CTRI va dire aussi qu’il est venu faire un coup d’État pour libérer le peuple du CTRI", a-t-il lancé ironiquement. Non sans inviter le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à prêter une oreille attentive à ces observations.

Des propos semblables à ceux du Dr Germain Stéphane Iloko, membre de la Plateforme "En- semble pour le Gabon ", tenus sur le dernier numéro de l'émission "Questions politiques "sur Gabon 1ère.

random pub

Logo