Le Wecuciaf a rassemblé du beau monde à Nzeng-Ayong. Réalisateurs et artistes étaient là. Le public aussi. Le Cameroun, pays mis à l'honneur, a chatouillé le palais des mets de son terroir en laissant son cinéma entraîner le spectateur dans des balades inédites.
C'ÉTAIT la première fois que Sosthène Ngokila, président-directeur général du groupe Divine production, et ambassadeur du Gabon au Canada, initiait l'événement culturel le “Week-end culinaire du cinéma africain” (Wecuciaf).
La rencontre se voulait populaire autour du 7e art à travers l'art culinaire. On a eu droit au partage de la vision du promoteur de la rencontre. M Ngokila, se demandant si le temps n'était pas venu d'harmoniser l'offre du cinéma africain avec les catégories des publics à déterminer, afin de s'assurer de son développement et de sa pérennité. Ou encore, pourquoi le cinéma africain, qui existe depuis longtemps, ne dispose-t-il pas d'un public identifié et n'émerge-t-il pas encore au niveau mondial ? Autant d'interrogations débattues pendant la table ronde qui a meublé cette journée. Le souci de ce jeune promoteur étant de « confronter notre art aux autres, afin que le cinéma gabonais puisse faire vivre son homme ».
Le Wecuciaf se veut une “plate-forme où s'initient des choses avant d'aller voir les pouvoirs publics”.
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