Ndjolé : neuf clandestins en provenance de Bitam arrêtés au pont-bascule

Les agents de la brigade de gendarmerie Setrag de Ndjolé ont mis fin au trafic de clandestins d'un chauffeur gabonais de 42 ans nommé Serge d'Aquin Mengue M'Oveveh.

L'agent de la société Codipram, de retour d'Oyem pour Libreville, a embarqué dans son camion des clandestins en provenance du Cameroun. Si ces derniers désiraient rallier la capitale gabonaise, leur voyage s'est arrêté à Ndjolé, le chef-lieu du département de l'AbangaBigné.

En effet, c'est le 12 septembre au poste de contrôle de la brigade de gendarmerie de Setrag, située au même niveau que le pont-bascule, que le camion de type Mercedes Benz, immatriculé FT-213-AA, propriété de la société Codipram, est intercepté par les agents en poste. Ces derniers cherchent à contrôler la marchandise à bord du véhicule, soigneusement recouverte d'une bâche.

Cherchant à tromper la vigilance des gendarmes, le chauffeur va simuler une panne mécanique. Malgré cela, ceux-ci procéderont à la vérification des documents du véhicule, avant de mobiliser le camion jusqu'à la tombée de la nuit, pour le passer au peigne fin. Subitement des bruits se font entendre au milieu de la marchandise. En procédant minutieusement à la fouille, les gendarmes découvrent 9 clandestins de diverses nationalités (Maliens, Nigériens, Burkinabé).

Le chauffeur du camion, quant à lui, va réussir à s'échapper, mais sera rattrapé le lendemain par les agents au village Medoumane. Sur lui, une enveloppe d'un peu plus de 2 millions de francs, qu'il a dissimulée dans ses sous-vêtements, a été retrouvée.

Selon les informations fournies par les clandestins, le chauffeur les aurait embarqués depuis la ville de Bitam, où ils séjournaient discrètement après leur arrivée de leurs pays respectifs, via le Cameroun. Pour rallier Libreville, une somme de 170 mille francs par tête leur aurait été exigée par le passeur de clandestins.