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Société & Culture

Poubelles et établissements scolaires : un mariage contre nature !

Poubelles et établissements scolaires : un mariage contre nature !

Des bacs à ordures devant les portails, des eaux usées s'écoulant sur le sol, des odeurs nauséabondes envahissant les lieux… Voilà le spectacle déplorable qui s'offre devant certains établissements scolaires de la capitale à seulement une semaine de la rentrée des classes. Ainsi à l'école publique de la Sorbonne, une dizaine de bacs à ordures, quoique vidés de leur contenu, encombre l'entrée, tandis que des eaux usées se répandent allègrement sur le sol, libérant des relents pestilentiels.

Il faut se pincer le nez pour y survivre. Plus loin, au lycée d'Akébé-Ville, c'est encore pire. Ici, les ordures sont jetées à même le sol, jonchant l'entrée de l'établissement. Et… les riverains en rajoutent, exacerbant une situation déjà catastrophique. "C'est sale, c'est hideux", s'indignent des mères de famille venues pour les inscriptions de leurs enfants. Pourtant, selon une ancienne élève, "la poubelle est là depuis toujours", imprégnant les lieux de son odeur immonde.

Ces exemples ne sont malheureusement pas isolés. Les écoles publiques de Belle-Vue I et II, ainsi que le lycée Mabignath, subissent le même sort, bien que les bacs soient légèrement éloignés des entrées. Il y a pourtant des raisons d'espérer. À l'école publique Sainte-Anne, à la descente de l'ex-gare routière, le miracle a eu lieu : l'énorme bac à ordures, qui débordait de partout et servait de latrines aux malades mentaux, a disparu. La salubrité a été rétablie et la façade de l'école reflète désormais l'image attendue d'un établissement scolaire.

À quelques jours du retour des élèves en classe, comment faire en sorte que ce nettoyage salutaire s'étende à Akébé-Ville, à la Sorbonne et partout ailleurs où les immondices et leurs odeurs incommodantes assiègent les entrées d'école ? Mais avant, comment en est-on arrivé à cette situation hideuse ? Quelles actions la tutelle et la commune entreprennent-elles pour mettre un terme à ce chaos environnemental qui ternit l'image des écoles et empeste l'environnement de nos enfants ?

 

Line R. ALOMO

Libreville/Gabon

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