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Économie

Bois : La société civile prête à accompagner les opérateurs

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Les autorités gabonaises veulent que l'économie forestière devienne un levier économique et social. Une idée à laquelle adhère la société civile intéressée par les questions de gestion forestière.

Plusieurs d'entre elles se sont retrouvées à la journée portes ouvertes que l'organisation non gouvernementale (ONG) Brainforest a co-organisée avec d'autres associations, hier au siège du ministère des Eaux et des Forêts, à Libreville.

Les questions de contrôle forestier, de certification forestière et de l'observation indépendante à la gestion durable des ressources naturelles, particulièrement du bois, étaient au centre des échanges. Tout en dénonçant l'exploitation illégale et abusive du bois, la société civile se dit prête à accompagner tous les opérateurs économiques qui manquent de capacités pour la gestion durable des forêts.

Selon ces ONG, 71 % des permis forestiers sont détenus par des entreprises asiatiques, qui ignorent parfois les règles d'exploitation. À ce jour, le secteur forestier occupe le deuxième rang dans les recettes de l'État. Il constitue le premier employeur privé. Le secteur apporte une importante contribution au développement socio-économique, car certains opérateurs de la filière participent à la construction d'écoles, de dispensaires et, parfois, de réseaux électriques et hydrauliques dans les villages voisins des zones d'exploitation.

Rosario Bento Pais, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de l'Union européenne (UE) au Gabon, a participé à la cérémonie d'ouverture de cette journée, qui s'est tenue sur un jour.



G-M.N-N.



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