IL est fort à parier, en l'état actuel des choses, que le calendrier de l'année scolaire 2024-2025 n'accuse au moins une semaine, sinon plus, de retard dans son déroulement normal.
En effet, si la première partie dudit chronogramme pédagogique a semblé se dérouler normalement avec l'ouverture des établissements scolaires le 26 août dernier pour les préparatifs administratifs et autres préalables à la rentrée effective des classes, force est de constater qu'une seule semaine n’aura pas suffi pour toutes ces procédures de pré-rentrée.
Ainsi, la semaine du 2 septembre prévue pour le retour en classe est elle aussi en train de servir à la poursuite de la rentrée administrative. Du coup, l'opinion se demande pourquoi la tutelle a-t-elle décidé de raccourcir la durée de la rentrée administrative qui, d'ordinaire, se déroulait sur deux semaines.
De plus, au regard du retard d'une semaine au moins déjà accusé sur la date du début effectif des cours et autres réformes apportées au calendrier scolaire cette année, notamment le premier trimestre qui devrait désormais s'étendre du 2 septembre au 30 novembre, d'aucuns se demandent si ledit calendrier tiendra toujours ces délais.
À l’évidence, tout semble démontrer que les autorités de l'Éducation nationale n'ont pas pris en compte les réalités de notre pays avant de chercher à arrimer le calendrier scolaire gabonais à ceux d'ailleurs. Car si tant est que la volonté de " donner à nos apprenants les mêmes chances d'intégrer les universités et grandes écoles du monde " est louable, l'introduction de certaines réformes dans le contexte qui est le nôtre mérite un certain nombre de préalables.
Ailleurs par exemple, lorsque les élèves débutent les cours dès la première semaine de septembre, en novembre notamment, pendant la fête de la Toussaint, ils bénéficient de vacances scolaires d'une à deux semaines et le trimestre en lui-même se termine en décembre. Dès lors, sur quel modèle se calque alors le calendrier scolaire gabonais 2024- 2025 ? Faut-il y aller tête baissée pour échouer au final ?
Sveltana NTSAME NDONG
Libreville/Gabon
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