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Politique

Bifoun-Ndjolé : Sonner la fin de la récréation

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Il est une chose irréfutable : le sérieux d'un pays se mesure au respect qu'il impose à son endroit. Il en est de même d'un pouvoir exécutif.

Et c'est parce que le régime déchu ne l'a pas exigé que certaines entreprises, notamment dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP), ont longtemps agi en toute impunité au Gabon.

Couvertes par des membres influents du système, il y en a qui se faisaient un malin plaisir de ne pas aller jusqu'au bout de leurs chantiers. D'autres les surfacturaient simplement. Sogea-Satom est d'ailleurs dans cette dernière catégorie.

En effet, il y a quelques mois, les agissements de la société française ont été mis au jour par la Task force sur la dette intérieure pour des facturations excessives, en lien avec les travaux de construction du bassin versant de Terre-Nouvelle. Lequel, en cours de réalisation dans sa deuxième phase, vise à répondre à la problématique des inondations.

En fait, la vérification comptable effectuée par les équipes de Pierre Duro a apporté la preuve que Sogea-Satom a procédé à des surfacturations de l’ordre de 2 milliards de FCFA.

Lors des auditions des responsables de l’entreprise, la Task force a découvert que l'opérateur économique a perçu 1 milliard 651 millions 640 mille 400 FCFA pour les frais de prolongation de délais du chantier, alors même qu’aucune disposition ne le stipulait dans le contrat signé avec l’Etat gabonais.

Avec ce nouveau dossier lié à la réhabilitation de la route Bifoun- Ndjolé, le commun des Gabonais attend de voir si l'arrivée au pouvoir du Comité pour la transition et la restauration des institutions a vraiment sonné la fin de la récréation.

 

G.R.M

Ndjolé/Gabon

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