Vendredi dernier, à l'immeuble Arambo de Libreville, la 5e édition de la Conférence sur la planification des marchés publics a ouvert ses portes sous la présidence du ministre des Comptes publics et de la Dette, Charles Mba. La commissaire générale Sylvie Nguembhyt a souligné que "le Plan de passation des marchés (PPM) est un outil fondamental dans la gestion des marchés que vous allez lancer au cours de cet exercice budgétaire".
Cette conférence vise à éclairer les participants sur les grandes lignes de l'attribution des marchés publics, un domaine crucial pour le développement économique et infrastructurel du pays. Au cours des prochaines semaines, les autorités contractantes, ainsi que les ministères et structures sous tutelle, bénéficieront de formations dédiées aux exigences liées aux mécanismes de planification de passation des marchés publics.
Les marchés publics, définis comme des contrats écrits à titre onéreux, sont essentiels pour répondre aux besoins en matière de travaux, de fournitures ou de services. Ces contrats doivent respecter des seuils spécifiques : 50 millions de francs pour les travaux, 35 millions pour les fournitures, et 25 millions pour les services et prestations intellectuelles. Notons que ces montants sont réduits pour les collectivités locales, afin d'encourager une gestion adaptée aux réalités locales.
À partir de cette semaine, les équipes de la Direction générale des marchés publics (DGMP) se déploieront dans les différents départements ministériels pour sensibiliser et former les agents en charge des marchés. L'objectif est de garantir que le processus d'élaboration du PPM soit compris et appliqué, renforçant ainsi la transparence et l'efficacité dans l'attribution des contrats publics.
Cette initiative s'inscrit dans un cadre plus large de modernisation de la gestion des marchés publics, visant à optimiser l'utilisation des ressources publiques et à encourager la concurrence. En formant les acteurs concernés, le gouvernement espère instaurer un cadre propice à des pratiques d'achat responsables et durables, essentielles pour le développement du pays.
L'importance de cette conférence ne saurait être sous-estimée : elle représente une étape utile vers une meilleure gouvernance et un renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions publiques.
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