La route Alembe-Lopé-Mikouyi, artère vitale reliant plusieurs provinces gabonaises, fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités de la Transition. En effet, son caractère stratégique pour l’économie nationale a conduit à la décision de la bitumer. Le marché d’aménagement, bien que son coût reste confidentiel, a été attribué à l’entreprise ivoirienne Porteo BTP, déjà active sur le site.
Depuis le débrayage de l’équipe tampon des Travaux publics, les usagers ont souffert d’une dégradation alarmante de la chaussée. Les conditions de circulation étaient devenues critiques, entravant fortement les déplacements des populations. Toutefois, avec l’intervention de Porteo BTP, qui s’emploie à résorber les bourbiers, la situation semble s’améliorer. Les automobilistes témoignent d’une circulation plus fluide, signe d’un rétablissement progressif des routes.
Il est intéressant de noter que cette voie avait déjà fait l’objet d’une tentative de bitumage sous l’ancien régime, mais le projet avait échoué en raison de problèmes financiers, entraînant la démobilisation de la société chinoise Synohydro. Les conditions climatiques difficiles, avec des pluies diluviennes fréquentes, avaient accentué la dégradation de la route, rendant les déplacements laborieux pour les habitants.
Aujourd’hui, le gouvernement, avec le soutien du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), s’engage résolument dans ce projet d’aménagement. Wilfried Tsinga, chef de travaux adjoint de Porteo BTP, indique que le chantier s’étendra sur 48 mois. Le financement est assuré par l’État gabonais, promettant ainsi une amélioration durable des infrastructures routières. Les populations locales peuvent espérer que, bientôt, ces désagréments ne seront plus qu’un lointain souvenir, ouvrant la voie à un développement économique régional renforcé.