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Sport

Warren-Loyd Ondo : "Je suis un éternel insatisfait, toujours à la recherche de meilleures performances"

Warren-Loyd Ondo © DR

L'Union : Warren-Loyd Ondo, vous êtes méconnu du public sportif gabonais. Pouvez-vous dire qui vous êtes ?

- Warren-Loyd Ondo : Je suis Warren-Loyd Ondo. J'ai 21 ans et je suis footballeur professionnel depuis mes 19 ans. l'ai débuté au foot dès l'âge de six ans au Gabon... À 11 ans, je suis repéré par les dirigeants de l'International football club (IFC), qui est un centre de formation basé à Libreville. Je reste dans cette écurie jusqu'à 17 ans avant de rallier l'Europe après l'obtention de mon baccalauréat français au lycée Michel Montaigne. Voilà un peu qui je suis.

À 21 ans seulement, vous avez déjà un parcours à l'international long comme le bras. Turquie, Moldavie et Azerbaïdjan.

- Il est vrai que mon parcours peut paraître assez complexe pour mon jeune âge, je vous le concède. Ce sont des décisions prises par mon ancien manager qui essayait de jongler entre ces différentes destinations afin de me construire peu à peu et qui sait ! Un gain en expérience s'y installe forcément ! Un passage formateur par la Turquie (Istanbul et Antalya) et un stage en Biélorussie qui me permettent de signer mon premier contrat professionnel en Moldavie.Par la suite l'Azerbaïdjan, deux belles saisons durant lesquelles j'ai pu laisser une empreinte indélébile de part et d'autre. En Turquie, vous êtes passé par le CampProfi, une académie qui a défrayé un temps la chronique à cause du mauvais traitement infligé aux jeunes joueurs. Un mot sur votre formation là-bas.

Mon arrivée au Camp Profi (Istanbul) se fait le 9 décembre 2021 dans le but de me former, me perfectionner, afin de me permettre de décrocher ce premier contrat professionnel à l'aide des différents managers de l'agence... Dans la vie, il y a des hauts et des bas dans la carrière d'un footballeur, tant au niveau physique que mental. Le Camp Profi possède ses avantages et ses inconvénients comme un bon nombre de structures, des situations souvent difficiles à gérer mais je me dis que le plus important serait de tirer un enseignement de cet apprentissage au Camp Profi.

Au Dinamo-Auto de Moldavie, vous avez évolué aux côtés de Mboula, Effaghe... qui sont aujourd'hui internationaux A. Pourquoi avez-vous quitté ce pays et ce club et avez-vous un pincement au cœur de voir vos amis en sélection ?

- Le Dinamo-Auto Tiraspol a été le club de mes débuts en professionnel. Un club avec un bon niveau et une bonne entente entre les joueurs dont Mboula et Effaghe avec qui j'entretiens toujours de bons rapports. Ils sont en sélection aujourd hui, je ne peux que me réjouir car c'est le fruit d'un gros travail de leur part. Des regrets! Non ! Je suis bien au contraire admiratif et cela constitue bien au contraire une source de motivation.

Puis vous foncez en Azerbaïdjan. 25 matchs au Zagatala, 3 matchs comme titulaire, 5 buts et 3 passes décisives. Un commentaire sur vos statistiques bien maigres, il faut l'avouer.

- Un commentaire sur mes statistiques en Azerbaïdjan ? Je dirais heureux et malheureux à la fois, je suis un éternel insatisfait, toujours à la recherche de meilleures performances. Néanmoins, des statistiques qui ont laissé les dirigeants et les fans du club avec une empreinte indélébile. Ce qui me procure satisfaction. Le Zagatala fk fut une belle expérience pour moi.

Aujourd'hui vous êtes sans club pour quelles raisons ?

- Les raisons principales pour lesquelles je me retrouve sans club aujourd'hui sont ma non-prolongation au Zagatala fk, en Azerbaïdjan, par mon envie de m'expatrier, la recherche d'un challenge plus intéressant pouvant me mener sur la grande scène européenne et par celui-ci naît la longue attente d'un visa tardif qui me maintient au Gabon jusqu'aujourd'hui, malheureusement. Tout se passera pour le mieux, je continue d'y croire.

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