En rencontrant lundi les membres du réseau gabonais des personnes vivant avec le VIH/Sida (Regap), le ministre de la Santé, Adrien Mougougou, les a rassurés quant à la disponibilité des antirétroviraux (ARV) au moins jusqu’en 2026.
Cette démarche a pour objectif de couper court aux informations mensongères circulant sur les réseaux sociaux faisant état de rupture de ces médicaments essentiels. Or, sur les instructions du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, toutes les dispositions ont été prises pour définitivement mettre fin aux ruptures de traitement qui ont longtemps pénalisé les malades et leurs familles.
Adrien Mougougou, également responsable du Programme national de lutte contre le VIH, a précisé que cette avancée s’accompagne de l’acquisition de 25 appareils destinés à la réalisation des bilans, notamment celui de la charge virale, principal outil de suivi des patients. Un examen jusqu’ici facturé à environ 60 000 FCFA, inaccessible pour de nombreux patients démunis.
Ce matériel, financé avec l’appui du Fonds mondial et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à alléger ce fardeau financier. Par ailleurs, des campagnes de sensibilisation et de dépistage seront relancées sur toute l’étendue du territoire. Elles s’inscrivent dans le cadre du développement de la santé communautaire et d’une col lab orat ion renforcée avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale.
Avec ces mesures , l e gouvernement entend non seulement assurer l’accès permanent aux traitements, mais aussi ren forcer l a prévention et le suivi, dans une dynamique de lutte plus efficace contre le VIH/Sida. Le Gabon compte actuellement plus de 28 000 séropositifs dont 65 % sont démunis. Autant dire que cette annonce constitue véritablement un soulagement pour ces patients.
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