Depuis peu, la Direction générale de la prévention du Sida (DGPS) sillonne les écoles à travers une caravane de sensibilisation. À chaque étape, les agents rappellent une réalité souvent ignorée : au-delà du virus, c’est la discrimination qui ronge les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
En fait, traiter différemment quelqu’un en raison de son statut sérologique est une injustice qui ne devrait avoir sa place nulle part. Et pourtant, trop de PVVIH subissent encore rejet, culpabilisation, abandon, insultes, moqueries, harcèlement et médisances. Y compris au sein de leur propre famille. Un poids qui les pousse parfois à dissimuler leur état, par peur du jugement et des quolibets. Pourtant, un malade n’a pas besoin d’exclusion, mais de soutien.
Pour suivre sereinement leur traitement, les PVVIH doivent évoluer dans un environnement bienveillant où famille, amis, collègues et associations se tiennent à leurs côtés, leur offrant écoute et appui. Il est donc temps de dire stop ! Aussi les agents de la DGPS répètent-ils inlassablement : "C'est le Sida qu'il faut exclure et non les séropositifs". Car chacun a un rôle à jouer contre la stigmatisation.
"Écouter, soutenir, encourager les PVVIH à poursuivre leur traitement et à exprimer leurs préoccupations, sans peur du jugement. Cultiver la compassion et rejeter le commérage" sont autant d'actions à poser pour aider les PVVIH car, un regard bienveillant peut transformer des vies.
Cela est d'autant plus vrai que ceux qui bénéficient de soutien acceptent leur statut, suivent leur traitement, adoptent une alimentation équilibrée et prennent des précautions, protègent à la fois eux-mêmes et les autres. Et surtout, ils vivent mieux et plus longtemps. Alors, à bas la discrimination !
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