Améliorer la qualité des soins VIH dans les structures de Santé militaire : c’est l’objectif de l’atelier de restitution organisé jeudi au siège du Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (PNLIST). Ce rendez-vous a été l'occasion de présenter les résultats des supervisions formatives conduites récemment dans plusieurs sites militaires du pays.
Deux semaines durant, les équipes du PNLIST, en collaboration avec le Programme militaire de lutte contre le Sida, ont sillonné différentes structures pour évaluer la prise en charge du VIH. Médecins, infirmiers, psychologues cliniciens et sagesfemmes étaient réunis pour analyser les avancées observées, et identifier les axes d’amélioration. Parmi les points forts soulignés par Luc Armel Nkala Mfoulou – directeur du projet DIAP (Défense et interventions pour l’accès aux soins VIH) –, il y a la décentralisation progressive des soins. "Autrefois concentrée au PK9, la prise en charge s’est étendue à plusieurs infirmeries militaires, désormais habilitées à dispenser les ARV", a-t-il expliqué.
Des structures de santé maternelle participent aussi à la prévention de la transmission mère-enfant (PTME). Mais tout n’est pas parfait. Des lacunes persistent, notamment sur la coordination des acteurs et la délégation des tâches en l’absence du médecin. D’où l’importance de renforcer la collaboration entre programmes civils et militaires, et de maintenir des supervisions régulières, deux fois par an, pour évaluer les progrès réalisés.
Les recommandations formulées seront partagées avec l’ensemble des sites concernés, y compris ceux de l’intérieur du pays où des supervisions ont déjà été menées, notamment à Franceville, Port-Gentil et Mouila.
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